Julien DIOT: Globeblogger in Outdoor Sports
Julien DIOT: Globeblogger in Outdoor Sports

Tour du Mont Blanc en 4 jours: Une randonnée intense!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_5Cela fait longtemps que je n’ai pas posté une nouvelle expérience outdoor! Il y a un an que je suis rentré du Pérou maintenant et le retour au sein de la société est vraiment difficile. J’imagine qu’il s’agit d’une des raisons pour laquelle je suis parti au Costa Rica 3 semaines juste avant de commencer mon emploi sur les pistes skiables autour de la vallée encaissée de Chamonix cet hiver. Je comprends mieux désormais ce qu’on appelle le « travel bug » et pourquoi un voyageur restera toujours un voyageur.

Chamonix a beaucoup à offrir pour une personne comme moi. Tout d’abord, le Français est en quelque sorte la langue étrangère ici. Les étrangers sont très présents et la plupart des employés de restaurations parlent d’abord Anglais et parfois Français. La réputation internationale de Chamonix concernant les activités de montagnes, le ski et l’alpinisme ainsi que la présence d’athlètes internationaux s’entraînant ici attirent les sportifs outdoor en quête de Haute Montagne. Les étrangers participent également à rendre l’ambiance générale plus amicale et chaleureuse. En conséquence je n’ai pas totalement la sensation d’être rentré de mes voyages, chose qui serait différente ailleurs.

Je me suis également fait de super amis. Ceci est essentiel si vous envisager de devenir sédentaire. Tous pratiquent plusieurs activités sportives outdoor: Parapente, Escalade, Trail Running, … Il est encore difficile de trouver des VTTistes car ceux-ci se trouvent soient en forêt…ou au bar! J’envisage donc de rejoindre le club de VTT de Chamonix très prochainement…lorsqu’il arrêtera de pleuvoir! (Oui, c’est pour cela que j’ai le temps d’écrire un article si long!).

J’aime beaucoup Chamonix et aujourd’hui je voudrais vous faire découvrir son impressionnante chaîne de montagne que j’ai pu explorer pendant quatre jours en faisant le Tour du Mont Blanc!

Bienvenue au Tour du Mont Blanc Express!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_1Julien (un ami de Romain qu’il a rencontré lors du GR20 en Corse) a des vacances pour partager cet expérience avec Romain et moi. Je n’étais pas censé venir mais après un concours de circonstance assez spécial, je me suis joins au groupe! Il ne fait que pleuvoir depuis une semaine maintenant et nous espérons vraiment avoir une météo clémente tout au long de notre randonnée. La saison d’hiver fut étonnamment étrange cet année, et il semblerait que le Printemps prenne cela pour un exemple. Les dernières chutes de neige au cœur de Chamonix remonte au 23 Mai mais il neige toujours au-dessus de 2200m…

Il faut généralement compter 8 jours pour achever le Tour du Mont Blanc. Toutefois nous envisageons de le faire en seulement quatre. Romain a étudié la carte afin de trouver des raccourcis plus intéressants que le tracé officiel du Tour du Mont Blanc. Au lieu de suivre les vallées qui entourent la chaîne du Mont Blanc, nous couperons par 7 cols:

  • Le col du Tricot
  • Le col du Bonhomme
  • Le col de la Croix du Bonhomme
  • Le col des Fours
  • Le col de la Seigne
  • Le col du Petit Ferret
  • Le col de Balme

Comme ces cols sont pour la plupart au dessus de 2000m, nous avons des crampons et des luges pour pouvoir marcher sur la glace et glisser de l’autre côté à la seule condition que la neige ne soit pas trop molle. Notre point de départ est la mairie des Houches et nous terminerons notre Tour du Mont Blanc à l’arrêt de Bus du Tour.

Commençons cette randonnée par un contrôle d’alcoolémie!

Notre aventure commence à 5h00 du matin à Chamonix. Julien et Romain sont restés chez moi pour y passer la nuit. Alors que nous sommes sur la route en direction des Houches, nous devons nous garer sur le bas côté pour un test d’alcoolémie! Nous sommes tous amusés par ceci et nous expliquons au policier qu’il n’y a aucun risque puisque nous sommes en route pour le Tour du Mont Blanc. Nous sommes fin prêts à 5h30 et commençons notre randonnée qui nous conduira au Col de la Croix du Bonhomme près de 11h plus tard.

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_2Il pleuvait encore hier mais il semblerait que nous ayons droit à un peu de répit aujourd’hui. L’air est frais et brumeux mais le ciel n’est pas encore couvert. Les nuages se formeront et nous suivront tout au long de la journée sans toutefois réussir à nous rattraper. La première difficulté de ce Tour du Mont Blanc est la traversée du torrent prenant sa source au Glacier de Bionnassay comme la passerelle censée le traverser a été démontée pour la saison d’hiver. Il est vrai que nous sommes en avance sur le planning du Tour du Mont Blanc qui débute généralement au plus tôt à la mi-Juin. Nous n’avons pas d’autre choix que de remonter le cours d’eau jusqu’au bassin en dessous du glacier, puis de rattraper ensuite notre azimut.Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_4 Le col du Tricot est uniformément recouvert de neige comme attendu à partir de 1900m. C’est un bon indicateur des difficultés que nous aurons à affronter par la suite.

Nous faisons une courte pause aux Contamines pour remplir à nouveau nos gourdes et acheter du pain et des viennoiseries (qu’il est bon d’être de retour en France!). Nous déjeunerons et nous relaxons un peu plus tard à La Chapelle de la Dame de la Gorge et en profitons pour libérer nos épaules de notre sac à dos de 15 kg. Le plat du jour: fromage local, saucisson et pain. Notre repas préféré! Nous avons déjà marché près de 20km mais il nous reste encore 10km à parcourir. Les nuages sont toujours en train de se former et de nous suivre. Il est temps de partir maintenant. 40 minutes plus tard nous revoici de retour sur la piste 4×4 lègèrement ascendante jusqu’à nous retrouver face à face avec la grande difficulté du jour: 850m de dénivelé positif dans de la neige fondue jusqu’à attendre le Col de La Croix du Bonhomme…

Saleté de neige, pourquoi est tu encore là!

Il est vraiment plaisant de redécouvrir la neige lorsqu’on l’attend 8 mois de l’année: flocons de neiges, poudreuse profonde, du fun, Noël, le ski, … Je l’adore! Toutefois ce sentiment peut changer après 4 mois à jouer dessus ou dedans, surtout sur de la neige fondue et glissante sans chaussures de randonnées dignes de ce nom! La neige fondue ce n’est pas drôle… PAS DRÔLE DU TOUT! Heureusement une fois que mes chaussettes sont imbibées par la neige fondue après une heure, je ne sens plus rien, excepté cette sensation spongieuse très bien connue dénommée Schpouick Schpouick… Les bâtons sont d’une grande aide pour trouver son équilibre dans une situation pareille. Sans eux, je ne ferai que tomber encore et encore! Notre route vers le Col du Bonhomme semble interminable. Je commence à comprendre ce que le trail Runner croisé deux heures plus tôt voulait dire par « ce n’est que le début les gars! ». Une fois l’abri du Col du Bonhomme atteint, je sors mon coupe vent de mon sac à dos comme le vent est plus contant ici. Julien prend la tête du groupe pour la dernière partie jusqu’au Refuge du Col de La Croix du Bonhomme où Tristan (le gardien du refuge) nous accueil avec trois bières et lance le feu dans le poël juste avant que les nuages et la pluie ne nous rattrapent!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_18

Nous sommes ses premiers randonneurs de la saison et il est heureux de nous raconter l’histoire du refuge qu’il garde pour la 34ème année. Après une trop courte sieste, nous passons la soirée ensemble pendant laquelle Tristan nous raconte son incroyable épopée autour de l’Antarctique et de la Géorgie du Sud.

Italie, nous arrivons sur nos luges!

Lorsque l’alarme sonne, j’ai juste envie de la jeter à travers le refuge… Tout notre corps est en souffrance à 4h30 et ouvrir nos paupières est terriblement difficile. Heureusement il n’y a pas de nuages dehors et la vue sur le Mont Pourri est divine! Ce second jour du Tour du Mont Blanc semble plus facile que la veille. Nous profiterons de la glace dès la première heure avant que celle-ci ne commence à fondre et ensuite, après le deuxième col, le sentier descend doucement jusqu’à Courmayeur. Une fois nos crampons en place sur nos chaussures, nous quittons le refuge à 5h45. Il est tellement plus plaisant de marcher sur une surface dure et stable plutôt qu’humide et glissante. Les rayons du levé du Soleil nous accueillent au Col des Fours. IL EST TEMPS D’UTILISER NOS LUGES!!! Malheureusement il est plus difficile de glisser sur nos luges que ce que nous pensions. Soit la surface est trop gelée et dangereuse, soit toute molle et on s’enfonce. Notre sac à dos n’aide pas non plus en nous interdisant de nous pencher en arrière. Cette idée à besoin d’amélioration pour la prochaine fois!

Atteindre le col de la Seigne du facile jusqu’à 2200m où la neige devînt épaisse et fragile. Nous faisons une pause à 10h30 pour savourer quelques tranches de fromage et de saucissons tout en profitant de la vue. Nous marcherons sur la neige et sous un soleil brûlant jusqu’au Refuge Elisabetta. Le plateau à 2200 m entre le Col de la Seigne et le refuge renvoit les rayons de Soleil et les UV vers nous comme le ferait un Micro-ondes. A partir de maintenant, la route jusqu’à Courmayeur est ennuyeuse, rectiligne et lente… Orux Maps indique que nous avons parcouru la même distance qu’hier, soit 60km en 2 jours avec un équipement complet, en altitude, avec de la neige molle et de courtes nuits. Je ne suis pas sûr de savoir combien de temps nous pourrons tenir ce rythme avant de nous blesser. Je commence même à me demander comment nous allons faire pour rejoindre Champex demain, 40km plus loin en Suisse!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_7

Par chance, Julien arriva en retard des courses. Cela nous fit rater le bus pour Palud dans le but de raccourcir la distance à marcher. Pourquoi est-ce une bonne nouvelle? En fait il est possible de privatiser un bus public pour un supplément de 1€/persone et celui-ci peut nous conduire à l’arrêt de bus le plus éloigné demandé, à 2km du refuge Elena et du Col du Petit Ferret! Pour un total de 3€/personne, nous nous épargnons 14km de route et une plus grande probabilité de rejoindre Champeix demain, troisième étape de notre Tour du Mont Blanc!

Camping 5 étoiles et eau gelée avant une ascension périlleuse!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_8Cela ne nous prit pas longtemps pour trouver l’emplacement de camping idéal: Une surface étendue et plane nous fait de l’œil, piégée entre les deux cours d’eau de montagne provenant du glacier du Triolet. Pour atteindre cette terre, nous utilisons la plus grande passerelle disponible à côté de nous mais retirée pour l’hiver. Je traverse d’abord le cours d’eau glacial pour prendre la passerelle de 4m et envoie une des extrémités en direction de Romain et Julien pour l’installer au dessus du torrent. Nous pouvons désormais traverser avec notre équipement en sécurité. Une fois le campement établi, nous allons tous les trois faire un brin de toilette dans le second cours d’eau. Je n’ai pas souvenir de m’être lavé dans une eau aussi froide, si froide qu’elle brûle la peau à son simple contact! D’un autre côté je ne ressens pas le besoin de m’étirer après mon bain. Je suppose que l’eau froide aide vraiment à la récupération!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_9Il plut une bonne heure cette nuit mais cela ne m’a pas empêché de dormir. Je me réveil plus prêt que jamais pour franchir le Col du Petit Ferret. Romain mène le groupe ce matin et nous mettons nos crampons à 2200m. Le col du Petit Ferret est une ascension assez rectiligne, « dré dans le dru » comme disent les Savoyards! Tomber ici peut s’avérer désastreux et il n’est pas dit que vous puissiez en revenir. Nous progressons avec précaution, en contrôlant avec précision nos gestes et équilibre. L’adrénaline alimente notre concentration et notre état d’alerte les un envers les autres. bien que ce passage soit dangereux, celui-ci est également gratifiant et plaisant. Nous atteignons le Col du Petit Ferret à 8h00. Essayons la luge de nouveau! Cette fois, il y a du mieux. la glisse est meilleure qu’au Col des Fours et j’ai vraiment pu apprécier ce moment comme un gamin… surtout lorsque Julien s’est proposé de me tirer! Néanmoins, jouer avec ma luge nous à conduit dans la mauvaise direction…

A ce moment je ne savais pas que Romain commençait à avoir mal à son genou droit. Il a une tendinite et celle-ci ne se guérira pas avant d’avoir achevé notre Tour du Mont Blanc. C’est ce que je craignais: manque de sommeil, journée intense de marche et peu d’entraînement. Cette malédiction nous suit de près Julien et moi si nous ne nous reposons pas davantage. Cette partie de la Suisse est magique. Tout est magnifique peu importe la direction dans laquelle nous regardons. Cependant il y a quelque chose d’encore plus étonnant: Les chalets sont somptueux, les paysages incroyables et les chemins sont… RATISSES!!!? Bon sang, est ce que les Suisses ratissent réellement leurs sentiers?
En effet ils le font…après avoir croisé l’un d’entre eux en charge de cette tâche entre La Fouly et Champex. La réputation suisse concernant l’ordre et la précision est indéniablement vraie!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_11

Jusqu’à maintenant nous avons toujours pu trouver des fontaines dans les villages traversés. Il me semble important de le préciser si vous vous lancez dans le Tour du Mont Blanc au milieu de l’été. A chaque fois que je suis de retour à la civilisation, je ne peux m’empêcher de prendre des photos des chalets tous plus atypiques les uns que les autres, entourés par une nature sauvage préservée. Les fleurs, les hautes herbes, les montagnes et les cascades sont absolument partout. La dernière ascension du jour commence à partir de Praz-de-Fort jusqu’à Champex. Celle-ci fait vraiment souffrir Romain et son genou. Heureusement une bonne bière récompensera nos efforts du jour!

Nous passerons l’après-midi à patauger dans le lac de Champex (deux fois plus chaud que le ruisseau d’hier!) pendant que nous faisons sécher notre équipement de camping. Nous rangerons tout dans nos sac avant que l’orage ne tombe sur Champeix à 16h30. Nous nous excusons pour notre bazar auprès des passants mais les Suisses sont vraiment sympathiques et compréhensifs à ce sujet. Certains d’entre eux nous posent des questions au sujet du Tour du Mont Blanc auxquelles nous sommes ravis de répondre.

Camping en gare de télésiège: Nous ne sommes pas gitans, nous sommes des Randonneurs!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_14Après avoir passé l’après-midi à nous détendre au « Broc’and’Pub » (vraiment bien au passage), nous partageons une fondue dans un restaurant avant de nous rendre à une des idées de Romain les plus brillantes en matière de camping: une gare de télésiège! Le lieu est plat et protégé du vent. Nous n’aurons pas à sortir nos tentes. Se réveiller à 4:15 est impossible cette fois. Ce tour du Mont Blanc est en train de nous user. Nous nous réveillons finalement 45 minutes plus tard et prenons la route à 6h00. Je suis content que ce soit notre dernier jour du Tour du Mont Blanc. Ce soir nous dormirons dans un lit chaud et nos pieds seront au sec!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_15Romain commence déjà à sentir son genou mais pour l’instant il ne s’agit que d’une douleur sourde. Tout se passera bien jusqu’à 1400m et l’obligation de traverser quelques torrents.

La direction pour rejoindre le refuge Bovine est indiquée mais l’autre possibilité par le GR6 (notre chemin) ne l’est pas. Orux Maps fut une fois de plus utile face à cette situation. Cette section du parcours me rappelle le Pérou: végétation dense, sentier raide et technique. On se sent désormais dépaysé de la Suisse. Une fois au-dessus de la lisière de la forêt, Martigny et Verbier apparaissent. Nous réalisons une courte pause juste avant d’amorcer la longue descente jusqu’au Col de la Forclaz. Pour la première fois, nous croisons un groupe de randonneurs Coréens et leur guide. C’est un peu cliché mais c’est la vérité! J’espère que leur guide est bien préparé car certaines sections pentues à l’ombre sont recouvertes de névés gelées.

Midi sonne. Nous prenons enfin le temps de faire une vraie pause à Le Peuty juste avant d’accomplir la dernière ascension de la journée au Col de Balme. Une fois à l’aire de pique-nique abritée, nous nous endormons instantanément jusqu’à ce que le vent nous réveille.
Bien que Romain souffre le martyr, sa progression est étonnement constante et il ne ralenti pas le moins du monde notre équipe. Nous terminons nos réserves de nourriture en grande partie et nous nous remettons en marche à 13h00.

Le torrent qui descend du Col est puissant et il ne fut pas facile à traverser. Nous avons trouvé un passage plus étroit dans lequel nous avons jeté des blocs de roche les uns sur les autres afin de traverser en sécurité et au sec. Une fois ce challenge relevé, nous commençons notre longue route vers le Col de Balme avec de la neige dès 1900m. Même en marchant en crabe pour épargner à Romain de souffrir,  il ne nous aura fallu que 2 heures pour rejoindre le Col. J’utilise encore et toujours ma luge pour descendre (au moins, je ne l’ai pas prise pour rien!). La pluie nous tombe dessus juste après notre pause pour enfiler nos vestes GoreTex à la station intermédiaire. Nous pouvions sentir la tempête se préparer pendant notre descente et plus vite elle se forme, plus elle est puissante! Nous atteignons enfin l’arrêt de Bus du tour à 16h30 et pour la première fois de notre Tour du Mont Blanc, nous sommes sous la pluie!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_17

Il est maintenant temps de célébrer ce Tour du Mont Blanc avec nos amis!

Quel meilleur endroit que le Chambre 9 pour un tel événement? Oui nous souffrons, mais nous savons également que nous ne seront pas en état de bouger pour les deux prochains jours pour pouvoir récupérer! Je suis sûr que le « Remède de Chris » sera efficace tout comme le dîner préparé par Eva et Benoît content de nous revoir! Merci Romain et Julien pour cette fantastique épopée! J’avais besoin de me replonger profondément dans ces grands espaces où rien d’autre que l’instant présent n’a d’importance. Nous sommes fait pour explorer le monde et ses trésors. C’est encore mieux lorsque ce plaisir est partager ensemble!

Tour-du-mont-blanc_DIOT-Julien_WTOE_3picto_photo_brown

 picto-map